Comment vaincre sa timidité et être plus sur de soi ?

La timidité est un truc qui peut nous ronger. Quand on est timide, on n’ose pas se mettre en avant. On a peur de déranger l’autre. Du coup on préfère ne RIEN demander, au risque de ne rien obtenir.

Elle est un véritable frein à l’épanouissement personnel, car quand on est timide : on n’ose pas déranger, ni demander, ni se faire des amis, encore moins des relations, on vit souvent seul. Plus on s’enfonce, et plus il devient difficile d’en sortir.

Mon article d’aujourd’hui, n’a pas pour vocation de vous rendre hyper sociable et confiant en une nuit. Mais les choses que je vais évoquer sont une bonne piste de réflexion, et de choses à changer dans votre vie.

La timidité peut finir par nous pourrir la vie. Par exemple, on est jugé comme moins sympathique quand on est timide, car on renvoie l’image d’une personne qui ne s’intéresse pas aux autres. C’est faux bien entendu, mais c’est ce que l’on renvoie.

La première chose à faire pour se dénouer socialement, c’est de se dire qu’on y va par étape. En effet, si vous décidez de tout changer au même moment, vous allez creuser votre peur et votre timidité. Si vous décidez d’aller trop loin dans votre zone de confort, alors vous allez créer une phobie.

Faites donc des petits pas. Vous ne serez pas hyper sociable demain. Mais en faisant des petits pas DES AUJOURD’HUI, vous allez voir des changements ENORMES dans 1 an.

Oui, je sais, 1 an, c’est long. Mais mieux vaut avoir des résultats d’ici 1 an que jamais. Et croyez moi, si vous voulez faire une révolution dans votre vie, alors vous allez vous casser la gueule.

Donc, je le disais, faites le vraiment par étape. N’allez pas parler demain devant 100 personnes si demander l’heure à un passant vous effraie.

Sortez de votre zone de confort

Pour construire une forte confiance en soi, il faut se donner des défis afin de sortir de sa sortir de sa zone de confort pour vaincre la timiditézone de confort.

Dans le cas d’une personne timide, je vous suggère de vous mettre un défi hebdomadaire, qui va aller crescendo dans l’intensité et la difficulté.

Par exemple, cette semaine, vous pouvez aller adresser la parole à un collègue de boulot à qui vous n’avez jamais parlé. Ou plus facile si cela vous semble trop compliqué.

La semaine prochaine, vous pourrez demander l’heure à un passant dans la rue.

Et la semaine d’après, faire une sortie avec vos collègues de boulot.

Pour enfin terminer par faire un discours devant 50 personnes pendant un ToastMaster par exemple.

Vous pouvez aussi rencontrer des gens sur meetup.

Plus vous ferez des rencontres, plus vous serez à l’aise.

Mais faites vraiment ceci sous forme de défi. Car c’est ludique, amusant, une fois le défi réalisé, on se sent fier et on construit sa confiance en soi. Et puis on peut passer au suivant, un tout petit peu plus dur.

Si les actions que j’ai proposé plus tôt vous effraient, alors trouvez des actions qui vous effraient moins. Commencez vraiment le plus simplement possible. Sinon vous n’agirez jamais.

Travaillez sur votre estime de vous

Souvent, le timide se sent moins aimé, moins reconnu, et moins apprécié.

Le problème, c’est que notre vision des choses est altérée par notre perception. Si vous êtes persuadé d’être le plus beau, vous ne verrez même pas les défauts que vous avez.

Notre vision des choses nous est propre. Ainsi, si on a appris à se dévaloriser, alors c’est quelque chose de tout à fait normal. Si on a appris que l’on était nul, alors on va se voir comme tel.

Pourtant la réalité reste la même. On fait les mêmes choses. Sauf que l’on va voir ce que l’on croit et ce que l’on a appris : qu’on est nul. Ainsi on focalise notre attention sur nos échecs, et on oublie nos réussites.

Pire encore : on vit un « échec simple » comme un « échec lourd », et on vit même une action « normale » comme un échec. Tout est transformé. Toute la perception est changée. Et des choses qui seraient banales pour d’autres sont des échecs cuisants pour nous.

Cela vous semble familier ?

Le problème, c’est qu’on n’a pas une vision vraiment objective de la situation. Du coup, une faible estime de soi, fait qu’on se valorise moins, et qu’on perçoit une simple demande, comme un dérangement.

Votre action à mettre en place : prenez une feuille de papier et un stylo, et notez tous les succès, les réussites, mêmes infimes que vous avez obtenus. Notez absolument tout. Trouvez-en au moins 50.

Ensuite, tenez un journal de bord, pour tout noter. Mais c’est des choses simples comme faire votre session de sport, ou encore parler à Mme Michaud. Vous allez pouvoir ainsi changer la vision que vous avez de vous, car vous avez des FAITS qui viennent vous prouver que vous avez les moyens de réussir.

Ce qu’il faut vous dire, c’est que vous avez le même potentiel que Bill Gates. Vous êtes humain, et le potentiel humain est dans le cerveau. Vous avez 24h comme tout le monde.

Maintenant, vous pouvez les passer dans votre canapé à vous morfondre, ou à agir et à aller contre vos peurs. J’imagine que vous savez à quels résultats vous attendre.

Coupez vos dialogues intérieurs

On a tous une voix intérieure qui nous parle. Cette voix, elle peut nous dire « gros con, t’es qu’un nul, t’as même pas fait ce que tu avais prévu » ou à l’inverse « excellent, félicitations pour ta réussite ».

Si on a une faible estime de soi, c’est évident que le dialogue va venir nous enfoncer à la moindre connerie. On appelle ça, s’auto-saboter :).

L’idée, c’est de couper cette voix dès qu’elle vient pour nous dire « je t’avais dit que t’allais te planter ». D’ailleurs quand on se lance un défi, un truc qui nous secoue un peu, on a toujours une petite voix qui nous dit « ne le fais pas, tu vas te planter ».

C’est un réflexe de protection. Sauf que c’est tout sauf bien. Remplacez cette voix par « fais de ton mieux, et si tu te plantes, c’est pas grave, au moins tu aura essayé ». Qu’est-ce que vous risquez ?

Vous vous plantez ? Bon c’est pas grave, y aura d’autres occasions. Il n’y a pas mort d’homme.

Vous réussissez ? Et bah alors, c’est génial !

Au final on se rend compte que se planter, ce n’est pas grave. Mais dans la peur d’échouer, on se limite, on ne donne pas tout, et on échoue. Voire pire : on ne fait rien. Comme ça, on est sur de ne pas échouer ! Ca vous parle ?

Sauf que lorsque l’on réussi, on construit sa confiance en soi. Et son estime de soi. Imaginez un mur, et chaque micro-réussite, c’est comme si vous posiez une brique.
Chaque fois que vous refusez d’agir, vous en enlevez une.

Alors combien de briques allez-vous poser cette semaine ?